LAVOUX ET SES CABANES DE VIGNE
« Autrefois probablement présentes dans tous les vignobles de France, les cabanes de vigne sont aujourd'hui de plus en plus rares.
À l'origine, elles permettaient au propriétaire de ranger quelques outils et de s'abriter lorsqu'il faisait une pause. Mais la mécanisation, le remplacement du cheval par le tracteur, l'accès plus rapide entre la maison et la vigne ont rendu ces constructions moins utiles, d'où leur disparition progressive. Toutefois, quelques-unes sont encore présentes çà et là et témoignent des temps passés.
Les plus petites ne comportent qu'une seule pièce. Les plus sophistiquées présentent deux pièces au rez-de-chaussée surmontées d'un étage. À l'intérieur, on trouve généralement une cheminée qui permettait au travailleur de se réchauffer durant la pause. On peut y trouver un trou à bouteilles, un petit placard, des étagères. »
ET A LAVOUX...
Sur la commune de Lavoux plusieurs constructions près des vignes servaient d’abris en cas de mauvais temps. On pouvait aussi y entreposer quelques outils et ces cabanes servaient pour le repas de midi.
Beaucoup de vignes ont disparues ainsi que les cabanes y attenant. Elles étaient construites parfois en bois ou en tôles mais certaines étaient des constructions en pierre de Lavoux, bien entendu.
Actuellement on peut recenser trois lieux de ces constructions de pierre, témoignage de notre patrimoine de pays :
Le Vieux Four : Cabane ensevelie en partie.
Le moulin à Vent : Cabane entretenue par le propriétaire.
La Vallée de l’Ageasse : Abri de vigne en état.
Etat de sauvegarde de ces sites :
- Le vieux four est presque enseveli sous des pierres et demanderait un nettoyage.
- Le Moulin à vent est rénové par le propriétaire.
- L'abri de la Vallée de l'Ageasse est conservé par le propriétaire actuel mais n'est pas protégé de la destruction.
DEPUIS QUAND CULTIVE-T-ON DE LA VIGNE A LAVOUX ?
Depuis plusieurs siècles.
En mars 1760 lorsque "Jacques Mayaud, seigneur de Boislambert, de Lavaumartin" et autres lieux vend le château de Lavaumartin au sieur Louis Laurence le Jeune", il cite la présence de vignes en ces termes : "vignes de Blanc de Bourgogne". Ce cépage devait donc être présent à cette époque.
De plus, à cette période et de nombreuses années plus tard, dans de nombreux actes de vente, de donations, dans des testaments, cuviers et barriques font partis des énumérations.
Si l'on observe le cadastre Napoléon de 1820 de Lavoux, l'on remarque de nombreuses surfaces comprenant plusieurs parcelles de vignes et dans de nombreux coins du village :
- Les vignes des Contants, de la Grande Foye, de Lavoux Martin, de la Jonchère, le Champ de la vigne, la tenue des vignes du Moulin à vent, le clos des vignes de Bois Robert, le clos des vignes des Grailins, les vignes des Grailins
et peut-être d'autres lieux car de nombreux lavousiens possédaient quelques rangs de vignes pour leur consommation personnelle.
Un lieu mérite notre attention, Ambertin. Cet écart fût un endroit renommé pour son cru :
Et comme nous l'avons dit plus haut, beaucoup de ces espaces de vignes ont de nos jours disparus.
Sources :
- Extrait de Wikipédia
- Pour plus d'informations sur le sujet, vous pouvez consulter le site : www.cabanesdevigne.fr
Rédaction : Robert Granseigne et Chantal Popilus
avec la participation d'Alain Georgel
Celui qui sait déguster ne boit plus jamais de vin, mais il goûte ses suaves secrets.
Salvador Dali